Printemps 2053 – Recréer le lien
Près du refuge de montagne d’En beys, la vue sur la vallée. Sur une table en extérieur, une discussion passionnante commence en fin d’après-midi pour se terminer tard dans la nuit.
Près du refuge de montagne d’En beys, la vue sur la vallée. Sur une table en extérieur, une discussion passionnante commence en fin d’après-midi pour se terminer tard dans la nuit.
Un village dans le piémont pyrénéen. Les stigmates d’une catastrophe. Une maison en bord de rivière éventrée. Une maire soucieuse, mais combative.
Le soleil est haut dans le ciel, les murs et les toits de la ville sont recouverts de blanc. La chaleur se fait sentir, les volets sont fermés pour s’en protéger. Les bougainvilliers et les glycines en fleur colorent les rues. Une terrasse de café en face de l’église, seul bâtiment qui révèle encore la brique rouge.
Une vitrine dans un salon. Des maquettes d’avions.
Le repas se termine, l’ambiance est chaleureuse, la nuit commence à tomber, l’air se rafraîchit. Un grand jardin, des arbres fruitiers, un télescope.
Tôt le matin, l’air est encore frais, les rues sont encore vides. Je prends le petit déjeuner terrasse de café. Un petit déjeuner partagé avec un autre cycliste. Le temps défile, la terrasse se remplit et l’air se réchauffe.
Une petite librairie. Une étudiante devenue libraire le temps d’un été. Des conseils de lecture.
Une citronnade dans un transat, un jardin protégé du soleil par un pin parasol. L’air est parfumé par l’arbre chauffé au soleil.
Dans un parc, je me pose sur un banc sous les arbres à l’abri du soleil. Je profite de ce moment pour lire un peu. Au cours de ma lecture, une femme se pose à côté de moi. Après quelques chapitres, je referme mon livre. En voyant la couverture, elle engage la conversation. Elle reconnaît le livre, « Jeu blanc » de Richard Wagamese, l’ayant lu il y a longtemps. Elle en avait été profondément touchée. De fil en aiguille, elle me propose de prendre le thé chez elle. Je me retrouve dans un grand salon en pierre blanche dans laquelle se trouve une immense bibliothèque.
À la terrasse d’un café, mon regard se pose sur les chaussures en toile savamment brodées de l’homme assis à la table d’à côté. J’engage la conversation pour en savoir plus.